Doha, Qatar– En marge du sommet arabo-islamique extraordinaire qui se tient à Doha, le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a réaffirmé le soutien indéfectible de son pays au Qatar, insistant sur l’importance de l’unité pour faire face aux défis qui secouent la région.
Le chef de l’État a indiqué que la participation de Djibouti à cette rencontre traduit « un engagement ferme à défendre les causes de la nation arabe et islamique et à rejeter toute agression contre un État frère ». Selon lui, l’action collective demeure indispensable pour garantir la stabilité et préserver les intérêts communs de la région.
Interrogé sur la récente attaque israélienne contre le Qatar, le président Guelleh a estimé qu’il ne s’agissait pas d’un simple incident isolé. « Cette attaque ne vise pas uniquement Doha, mais représente une menace directe pour la sécurité collective arabe et islamique », a-t-il déclaré, soulignant qu’elle cherche à déstabiliser l’ensemble de la région et à miner la confiance en la capacité des pays arabes et musulmans à défendre leurs intérêts et leurs valeurs.
Concernant les initiatives diplomatiques en cours, le dirigeant djiboutien a plaidé pour une position arabe unifiée, adossée à une réelle volonté politique et à un large consensus international. Il a par ailleurs appelé au renforcement des mécanismes de dissuasion afin de mettre fin aux agressions et d’en prévenir la répétition.
Le président Guelleh a également salué la résilience du Qatar face à l’attaque, qu’il a attribuée « à la sagesse de sa direction, à la cohésion de son peuple et au soutien constant de ses frères arabes et musulmans ». Pour lui, cette résilience illustre la force de la volonté politique et prouve que « la solidarité reste l’arme la plus puissante face à l’agression ».
Évoquant la portée diplomatique de la tenue du sommet à Doha, il a souligné que ce choix confirme « le rôle central du Qatar dans l’action arabe et islamique commune » ainsi que la confiance que ses partenaires accordent à sa capacité à fédérer et à rapprocher les positions.
En conclusion, le président djiboutien a averti que cibler le Qatar visait avant tout à fragiliser l’unité arabe et islamique. Mais il a exprimé sa conviction que l’effet serait inverse : « Notre réponse sera de renforcer la cohésion, d’intensifier la coopération et d’unifier davantage nos rangs », a-t-il assuré.