Mesdames et Messieurs, Chères lauréates, Chers lauréats
Il y a un peu moins de cinq ans, le 15 mars 2021 exactement, en pleine crise mondiale de la Covid-19, nous célébrions les premiers licenciés de l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé.
Aujourd’hui, nous nous retrouvons pour honorer une nouvelle étape majeure : la sortie de la promotion de Master. C'est là une preuve remarquable du dynamisme, de la maturité et de l’ambition croissante de cet institut devenu un des piliers de notre politique nationale de santé.
Permettez-moi d’adresser tout d’abord mes chaleureuses félicitations aux lauréats et lauréates. Votre réussite est celle de tout un pays, et elle symbolise notre vision : former chez nous des professionnels capables d’assurer la santé pour tous, qui est l’objectif ultime du gouvernement.
Mesdames et Messieurs,
La progression spectaculaire de l’Institut en si peu de temps n’est pas seulement une prouesse académique. Elle constitue aussi un levier politique majeur dans la construction d’un système de santé moderne, souverain et accessible. À travers ses programmes, ses évolutions pédagogiques, ses partenariats et désormais ses formations de haut niveau, l’ISSS s’est imposé comme la pierre angulaire de la professionnalisation du personnel paramédical, c’est-à-dire le cœur opérationnel de notre système de soins.
Ces dernières années, grâce aux efforts conjoints du gouvernement et de nos partenaires, nous avons franchi des étapes majeures :
Ø Dans la construction et la modernisation d’hôpitaux dans la capitale et dans les régions.
Ø Dans l’extension massive des capacités d’accueil.
Ø Dans le déploiement de services spécialisés notamment en cardiologie, en néonatologie, en santé maternelle, ou encore en imagerie médicale.
Ø Et enfin dans le renforcement des laboratoires et centres de santé communautaire.
La montée en puissance de l’ISSS a permis d’augmenter significativement le nombre des professionnels qualifiés, d’améliorer la qualité des soins et de renforcer la résilience nationale face aux crises sanitaires mondiales.
Cette évolution remarquable est le fruit d’une volonté politique constante.
Avec nos enseignants, nos chercheurs, nos médecins, nous continuerons à consolider un système de santé moderne, performant et équitable.
Mesdames et Messieurs,
Au-delà de la réussite individuelle que nous célébrons aujourd’hui, je voudrai rappeler ici combien un système de santé solide constitue le socle du développement social et économique de notre pays. Une nation ne peut prospérer durablement sans sa population en bonne santé. Investir dans la santé, c’est avant tout investir dans l’avenir.
Mais c’est aussi réduire les inégalités ; renforcer la cohésion sociale, protéger les plus vulnérables et créer les conditions d’un épanouissement général.
Car lorsque chaque citoyen a accès à des soins de qualité, c’est toute la société qui avance, plus confiante, plus stable et plus résiliente.
En regardant vers l’avenir, nous devons également nous engager dans la modernisation de notre appareil sanitaire. Les avancées du numérique, de la télémédecine ou de l’Intelligence Artificielle, nous offrent des perspectives immenses pour rendre nos services encore plus efficaces, encore plus accessibles et encore plus rapides. Cette transformation ne doit pas être une option mais une priorité stratégique.
Et c’est ici que l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé doit à nouveau jouer un rôle névralgique. En formant une nouvelle génération des professionnels capables de maitriser ces technologies, capables d’innover et d’accompagner l’évolution de notre système de santé. L’ISSS devra être à la fois un moteur de modernisation et un laboratoire d’idées pour bâtir notre santé du Futur, conforme à notre ambition de santé pour tous.
Je félicite encore une fois nos lauréats et les invite à servir notre peuple avec abnégation, compétence et dignité.
Vive l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé,
Vive la République de Djibouti.